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El viaje de Pedro
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13 juillet 2009

Cusco et la Vallée Sacrée

Une fois n’est pas coutume, la journée d’aujourd’hui est entièrement libre. Chacun peut donc vaquer librement à ses occupations. La moitié du groupe décide malgré tout de rester avec Nicolas qui se propose d’organiser une visite de la partie haute de la Vallée Sacrée. La seconde moitié (dont je fais partie) choisit également de visiter cette partie de la Vallée Sacrée, mais de manière autonome et uniquement durant la matinée. Nous préférons mettre à profit l’après-midi pour visiter les sites archéologiques situés en amont de Cusco. Ce faisant, nous renonçons à la petite randonnée vers les salines de Maras organisée par Nico.

A l’occasion de notre ballade matinale d’hier, quatre de mes compagnons et moi nous étions en effet arrêtés dans une agence de voyages de la rue San Augustín. Nous avons ainsi pu construire notre propre circuit en fonction de nos envies et nous affranchir du package clé en main proposé par Viventura (aussi intéressant soit-il). Le tarif était également très intéressant par rapport à la prestation optionnelle de Viventura ; et il incluait un transport privatif avec chauffeur. Rendez-vous était donc donné ce matin à 8 heures pour rallier les sites de Maras et Moray.

La journée démarre fort bien puisque Vladimir notre chauffeur arrive à l’heure prévue avec un véhicule spacieux et confortable. Nous sommes 8 à embarquer à bord (sans compter le chauffeur), mais tout le monde dispose d’une place suffisante et personne ne se gêne. Les quelques formalités sont vite expédiées si bien que le véhicule redémarre très rapidement pour se diriger vers la sortie de la ville. Nous gagnons plus précisément les faubourgs qui s’étalent sur les collines environnantes.

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Les limites de l’agglomération sont assez floues et se confondent avec celles des villages environnants. Nous ne savons donc pas précisément où s’arrête Cusco et où commence la Vallée Sacrée.

Au bout de 20-25 minutes, Vladimir nous propose un premier arrêt imprévu au niveau d’un mirador le long de la route. Il nous explique que nous aurons depuis celui-ci un premier aperçu de la haute Vallée Sacrée et que nous pourrons faire de belles photos. Très bonne initiative !

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Mais sa gentillesse ne s’arrête pas là : tandis qu’une partie de mes compagnons profite du paysage, Vladimir nous propose de s’arrêter à Chinchero afin d’aller visiter des ruines incas. Là encore, nous n’avions pas prévu de nous arrêter dans ce village, mais un simple coup d’œil dans le Routard conjugué au volontarisme de notre guide suffisent à nous convaincre. Décidément, nous avons eu du flair en faisant appel à cette agence et en obtenant ce chauffeur. Seule condition, nous ne devons pas trop tarder afin de respecter la contrainte horaire.

Vladimir nous dépose au cœur du village, non loin de la route et non loin d’un marché. Le détour est ainsi minime, et cela nous permet de nous repérer plus facilement en nous fixant un point de repère.

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Les étals sont vides à cette heure-ci et les lieux sont déserts. Mais il parait que le lieu s’anime assez régulièrement et attire une partie de la population ; sans parler des touristes. C’est donc un véritable espace de vie pour la communauté villageoise.

Nous laissons le marché sur notre gauche et grimpons quelques marches. Conformément aux indications de Vladimir, nous débouchons alors sur une petite guérite où il nous faut présenter notre « boleto turistico » (comprenez le billet d’entrée qui donne accès à 14 sites de la Vallée Sacrée). Face à nous, une ruelle constituée d’escaliers gravit la colline. Elle est scindée en son milieu par une rigole qui permet d’évacuer les eaux de pluie. La pente est importante à l’instar de la rue située sur notre droite : alors que le marché était implanté devant les habitations, nous sommes déjà à hauteur des toits de tuiles.

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Nous bifurquons tout de suite sur la gauche pour emprunter un petit chemin de terre qui contourne la partie haute du village. Nous pouvons ainsi profiter d’une fort belle vue sur la partie basse du village.

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Au détour d’un virage, les premières ruines font leur apparition. Il s’agit probablement d’anciens édifices publics incas compte tenu de leur dimension et de leur disposition.

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Le temps de prendre quelques photos et nous continuons. Quelques mètres plus loin, une église coloniale se dévoile sur notre droite. Nous nous dirigeons vers elle et aboutissons sur une petite place bordée par un mur inca très bien conservé. Des niches trapézoïdales le trouent à intervalles réguliers tandis que sur le sol traînent ça et là des ballots abandonnés. Ils sont les témoins d’un marché artisanal qui se tient là tous les mardis, jeudis et dimanches. Derrière, au sommet du mur, le clocher s’élève, seul, à quelque distance de l’église proprement dite. Cette configuration me semble suffisamment insolite pour en parler ici.

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L’intérieur de cette église du XVIème siècle vaut aussi un petit détour : sa nef et ses murs intérieurs sont recouverts de peintures très colorées. Un villageois d’un certain âge est présent et nous délivre volontiers quelques explications sur ce que nous pouvons observer. Que ces rencontres imprévues sont savoureuses !

L’heure tournant, nous prenons ensuite la direction des vestiges incas dont l’état de conservation est très variable. Sur la colline d’en face par exemple, les terrasses sont très nettement victimes de l’érosion et du manque d’entretien. Il en est de même de certaines terrasses situées à proximité du village.

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D’autres sont au contraire en excellent état :

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Le site se révèle immense. Aussi plutôt que de courir avec mes petites pattes derrière mes compagnons, je préfère m’asseoir sur une esplanade herbeuse et patienter. Le calme et la sérénité m’enveloppent rapidement.

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Cette attitude paisible est surtout propice à l’observation des environs. Je remarque ainsi en contrebas un berger en train de conduire ses moutons vers des étendues herbeuses, ou encore cette femme lourdement chargée et accompagnée de sa brebis.

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Lorsque mes compagnons reviennent, je me joins à eux pour regagner notre véhicule. Puis, nous reprenons la route en direction du laboratoire agronomique de Moray.

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Le paysage est féerique tout au long du trajet. Il me rappelle ma région natale : les champs à perte de vue, les multiples villages disséminés, la cordillère et ses hauts sommets qui affleurent les nuages, les hommes et les animaux, tout est pareil ou presque.

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Nous quittons bientôt la route goudronnée pour la piste. C’est l’occasion de réduire un peu notre allure et de profiter davantage du cadre bucolique, d’autant plus que les scènes de la vie rurale s’enchaînent sous nos yeux. Quel bonheur !

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Nous avons même le droit à des freinages brusques de la part de Vladimir afin d’éviter des troupeaux d’ovins ou de bovins en train de traverser la chaussée.

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La traversée du village de Maras s’inscrit dans la continuité de ce que nous venons de voir : les rues sont en fait des pistes, les habitations sont construites à partir des matières premières immédiatement disponibles, les champs ne sont pas très loin... La ruralité transparaît partout ici si bien que le bourg est plutôt bien intégré à son environnement.

Malheureusement, nous n’y faisons pas d’arrêt car il ne nous reste plus de temps de rab (arrêts au mirador et à Chinchero oblige). Nous continuons donc sur 9 kilomètres jusqu’à l’entrée du site de Moray. Le véhicule s’engouffre alors sur une aire de stationnement aménagée à cet effet et va se garer au bord d’une dépression naturelle. Vladimir descend et s’approche de la pente. Nous ne tardons pas à le rejoindre et là, la découverte est spectaculaire :

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Un gigantesque amphithéâtre de terrasses s’étale sous nos yeux. Pour vous faire une idée plus précise de sa véritable dimension, je dirai que chaque étage correspond à peu près à la hauteur d’un homme. Regardez d’ailleurs les quelques touristes qui apparaissent sur la photo.

Le site est un ancien laboratoire agronomique inca. En d’autres termes, les terrasses ont été conçues de telle manière qu’il existe un différentiel de 0,5°C entre chaque étage. Cela permet de reconstituer en ce lieu les différents écosystèmes existant dans l’empire inca. Les ingénieurs agronomes étaient donc capables d’identifier les plantes les plus appropriées à chaque milieu.

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Je décide de descendre tout en bas afin de mieux comprendre cette ingénieuse technique. Pour ce faire, j’emprunte un chemin sur ma droite et j’aboutis très vite à un second amphithéâtre beaucoup plus petit et invisible de là-haut.

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Je n'y reste pas longtemps et poursuis vers l’infrastructure principale. De là, je descends les terrasses une à une jusqu'à me retrouver au centre de l'amphithéâtre. Celui-ci est tout aussi impressionnant vue d’ « en bas ». Et il faut l’imaginer l’été lorsque les terrasses sont couvertes de cultures…

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Ayant laissé mes compagnons en haut (enfin c'est ce que je croyais, car il s'avèrera que plusieurs se sont finalement décidés à descendre), je ne m'éternise pas, timing oblige. La remontée vers le parking réclame bien évidemment des efforts plus importants qu'à l'aller et donc plus de temps. Ma cadence est réduite mais c'est l'occasion pour moi de découvrir de nouveaux points de vue sur le site que je n'avais pas remarqué dans l'autre sens. Ce faisant je prends pleinement conscience du génie et du caractère titanesque de cet édifice inca. IN-CRO-YA-BLE.

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La remontée me fournit également l'opportunité de croiser mes compagnons de voyage restés avec Nicolas. Les échanges sont brefs mais l'ambiance est bon-enfant. Un peu plus loin, une autochtone est en train de filer la laine à l'aide d'un rouet. Scène traditionnelle de la région.

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Encore quelques mètres et je rejoins mes équipiers de la matinée là où je les avais laissé. Ils m'apprennent qu'une partie d'entre eux s'est finalement décidée à descendre au cœur de l'infrastructure. Je mets ce temps libre à profit pour observer les environs et notamment la succession champs - cordillère - ciel. Les jeux de couleurs sont superbes avec le ballet des nuages.

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Notre mini-groupe se reconstitue peu à peu. Chacun, à tour de rôle, remonte dans le véhicule qui doit nous conduire aux salines de Maras, notre prochaine et dernière destination.

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La route n'est pas longue car les salines sont situées non loin de Moray et du village de Maras. Nous réempruntons d'abord une portion du chemin de l'aller, puis nous bifurquons pour prendre sur quelques kilomètres une route goudronnée avant de reprendre une autre piste. Champs et hameaux dispersés dominent le paysage. Soudain, au détour d'un virage, les salines se dévoilent au fonds d'une dépression naturelle.

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Vladimir, très compréhensif, effectue un nouvel arrêt au niveau d'un mirador. Le spectacle est insolite là encore : environ 4000 bassins dont les plus anciens étaient déjà exploités au temps des incas s'étendent à nos pieds.

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Notre "bolleto turistico" nous permet d'accéder aux salines supérieures ce que nous nous empressons de faire. Le site est incroyable, irréel.

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Sur le plan technique, l'eau salée arrive directement de la montagne et s'écoule dans un système de rigoles qui alimente l'ensemble des bassins. Au départ, chaque bassin est inondé puis isolé de la rigole.

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L'exploitant laisse alors l'eau s'évaporer sous l'action du soleil. Au bout de quelques jours, toute l'eau a disparu laissant les cristaux de sels apparents. C'est à ce moment que la récolte peut commencer... avant d'inonder à nouveau la parcelle.

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Vladimir nous a expliqué en roulant que les "cultivateurs" dissociaient généralement trois couches de sel (la première couche fournit le sel de meilleure qualité tandis que la dernière est destinée aux animaux).

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Notre excursion dans la haute vallée sacrée touche désormais à sa fin. Nous reprenons donc la route de Cusco avec des images fabuleuses plein la tête.

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Il est 13h passée lorsque nous arrivons dans le nombril du monde.

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L’après-midi étant déjà amorcée, nous avons décidé de suivre Vincent jusqu’au restaurant où il a dîné la veille avec le reste du groupe. La carte y est selon lui sympathique et le rapport qualité-prix raisonnable. Nous pressons un peu le pas car notre programme pour l’après-midi est chargé et les différents sites ne ferment pas très tard.

Le restaurant est situé non loin de la place principale, dans une petite cour intérieure et à l’étage. L’ambiance y est calme et reposante puisque nous sommes à l’écart de la rue et que nous sommes seuls dans les locaux. Les gérants comprennent parfaitement notre impératif et le service s’enchaîne parfaitement. C’est finalement l’addition (la « cuentita ») que nous mettrons le plus de temps à expédier.

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A l’issue de cette pause déjeuner revigorante, nous revenons sur la Place d’Armes et hélons deux taxis. Nous embarquons à bord non sans avoir négocié et prenons la direction de Tambomachay à 8 kilomètres au nord de la cité. Nous grimpons une des collines qui borde la ville, passons devant l’entrée de Saqsaywaman (que nous avons visité hier), puis continuons quelques kilomètres sur cette route de Pisac. Au terme d’une série de lacets, nous atteignons enfin le sommet de la colline. Nos taxis ralentissent et nous déposent devant l’entrée du site archéologique. Nous nous regroupons, faisons valider nos « billetos turisticos » et pénétrons enfin sur le site de Tambomachay.

Celui-ci est parfaitement intégré dans son environnement : la nature y est omniprésente et les édifices incas sont dissimulés derrière une colline située un peu plus loin. Au final, mis à part la guérite et les véhicules stationnés au bord de la route, rien ne laisse présager de l’existence d’un site inca à cet endroit.

Nous empruntons un petit chemin qui contourne le relief et débouchons à son extrémité sur le bain de l’Inca.

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Aucune indication touristique n’est accessible sur le site, ce qui est plutôt dommage. En effet, il est très difficile pour les non spécialistes d’identifier la fonction exacte de cet endroit. Certes, l’eau qui s’écoule au milieu des terrasses et débouche dans une sorte de petit bassin peut fournir des indices, mais le recours à une architecture traditionnelle en pierre, les portes et niches trapézoïdales, les escaliers et les terrasses brouillent les cartes : peut-être s’agit-il d’un édifice religieux ? peut-être s’agit-il d’un laboratoire agronomique ? ou encore d’un observatoire astronomique ?

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Je me dis alors qu’en prenant de la hauteur la fonctionnalité du site m’apparaîtra peut-être plus évidente. Je gravis donc la pente qui fait face au site jusqu’à atteindre un promontoire. La vue sur le site et les environs est imprenable.

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Mais le mystère demeure entier. Résigné, je sors mon Guide du Routard et redécouvre l’histoire du site : « L’inca y venait pour la source sacrée qui coule de terrasse en terrasse et pour y accomplir certains rites religieux. »

Nous redescendons alors lentement jusqu’à l’entrée du site et n’avons qu’à parcourir quelques centaines de mètres pour rallier la seconde curiosité de l’après-midi : Puca-Pucará.

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Sa fonction est d’emblée plus claire : il s’agit d’un petit bastion ou « poste de défense avancé » situé en amont de la ville et destiné à la protéger. Là encore, nous ne disposons d’aucun renseignement et nous devons nous contenter de parcourir le site.

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La « forteresse rouge » comprenait un ensemble de bâtiments dont il ne reste aujourd’hui que les fondations. On retrouve ici aussi quelques éléments caractéristiques des Incas : le mur en pierres de taille, les ouvertures trapézoïdales, les terrasses, les passages étroits.

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Par ailleurs, j’imagine que cette forteresse jouait probablement un rôle stratégique puisqu’elle offre une vue imprenable sur un territoire très étendu.

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La visite est là encore rapide si bien que nous ne tardons pas à redescendre vers le troisième et dernier site : Kenko. Je jette un dernier regard sur la forteresse et commence à m’éloigner avec mes compagnons de voyage.

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En chemin (nous redescendons vers Cusco à pied), nous avons le temps d’observer de près quelques scènes de la vie quotidienne : ici, un âne est attaché à une construction ; là, des habitants ont fabriqué des briques en adobe pour la construction des habitations ; un peu plus loin, des brebis regagnent leur bergerie, …

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J’ai le sentiment d’être à la campagne alors que nous pouvons apercevoir la ville de Cusco en contrebas. Seule une forêt d’eucalyptus se dresse entre elle et nous.

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Au bout d’une dizaine de minutes, nous quittons la route principale pour un petit sentier de traverse. Celui-ci semble plus direct pour gagner Kenko. Surtout, le cadre est mille fois plus agréable. La lumière de cette fin de journée rend le paysage sublime :

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Nous sommes même témoins d’une pratique très répandue dans les Andes : la déshydratation des pommes de terre. Celles-ci sont étendues à même le sol et exposées aux rayons de l’astre solaire. Ce faisant, elles perdent en humidité et gagnent en pouvoir de conservation. Les paysans peuvent ainsi consommer cette fécule à longueur d’année alors même que sa production est plus erratique.

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Suivant les indications des autochtones, nous longeons puis pénétrons dans un petit massif forestier et parvenons enfin à Kenko. Le soleil est déjà bas dans le ciel.

C’est de loin le site le plus énigmatique pour moi : un énorme monolithe est entouré de quelques aménagements humains ??? Heureusement, le Routard vient une nouvelle fois à ma rescousse. J’y apprends que Kenko était un important sanctuaire rupestre consacré au culte du Puma (alias le dieu de la guerre). Le sanctuaire lui-même avait jadis la forme de cet animal mythique.

Le site comporte une petite esplanade où les notables attendaient le résultat de l’oracle quand ils envisageaient d’entrer en guerre, une terrasse, un tunnel où se déroulaient les sacrifices d’animaux et un couloir en zigzag. Le tout se fond harmonieusement dans cet univers minéral.

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Perplexes, nous entamons notre descente finale vers Cusco. Nous commençons par sortir du massif d’eucalyptus, puis nous retrouvons sur un chemin dans la banlieue de Cusco. Celui-ci n’est visiblement emprunté que par les locaux et reste à l’écart des autoroutes touristiques.

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Il offre pourtant un autre regard sur la ville, beaucoup plus cru mais beaucoup plus réaliste. D’ici, la ville parait tentaculaire, l’habitat extrêmement entassé et modeste. La surpopulation et la dureté des conditions de vie se devinent…

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Puis, au détour d’une ruelle, l’atmosphère change du tout au tout comme si nous avions franchi une frontière invisible. Nous arrivons dans le quartier San Blas, vieux quartier populaire et nouveau quartier bohème caractérisé par ses « lacis de ruelles escarpées bordées de maisons très anciennes toutes blanches, avec portes, volets et balcons bleus ».

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De là, nous regagnons la Place d’Armes puis l’hôtel non sans avoir flâné encore un petit peu en ville.

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Ce soir, je pars me coucher de bonne heure car une journée plus physique nous attend demain avec le chemin de l’Inca. Bonne nuit !

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